Guayaquil

Nous quittons Guayaquil, où nous avons passé deux jours. Rapidement, Guayaquil est une grande ville, donc sans grand intérêt pour nous. C’était simplement un point d’entrée pratique en Équateur depuis le Pérou, puisque nous pouvions prendre un bus qui nous y emmenait directement, de nuit.
Guayaquil, donc, à part être le point de départ pour les îles Galapagos, est une grande ville qui vit du commerce international en raison de sa proximité avec la mer. Elle n’avait pas bonne réputation jusqu’à il y a quelques années, mais elle a été complètement nettoyée et réaménagée pour être plus agréable, et cela marche. Bon, cela reste le type de grandes villes dans lesquelles nous nus ennuyons vite, mais pour deux jours, nous avons trouvé quoi faire. Le bord de la rivière, ou Malecon, est entièrement piéton, surveillé et très bien aménagé. On y trouve autant un centre commercial que des restaurants ou un jardin botanique et des cinémas. Le centre ville a peu d’intérêt, si ce n’est les nombreux parcs qui s’y trouvent, peuplés par les iguanes omniprésents.

C’est tout de même une expérience. Et le quartier de Las peñas (bars et discothèques), avec toutes ses maisons colorées et son phare sur sa butte, est assez typique. Cela nous a un peu rappelé Valparaiso, en plus petit (et plus bruyant…)
Mais voilà, deux jours et demi, cela suffit, et nous comptons aller à la plage aujourd’hui. Seul problème : tout le monde a la même idée. Une fois à la gare routière, on se rend compte qu’avec le monde qui attend, nous ne pourrons pas partir aujourd’hui. Nous changeons donc notre fusil d’épaule et décidons d’aller vers l’est, à Riobamba. Espérons que nous aurons le temps d’aller à la plage plus tard. Pour finir le voyage, on aimerait bien cela… Nous voilà donc partis à midi pour 4 h 30 de bus. L’objectif à Riobamba est de prendre le train appelé la Nariz del Diable (le nez du diable, sûrement pour la forme de la gorge dans laquelle il passe en chemin). Mais on ne sait pas s’il fonctionne en ce moment. Tous les autres trains que nous avons voulu prendre jusqu’ici ne fonctionnaient pas pendant la saison des pluies… Espérons que nous aurons plus de chance, il paraît que c’est exceptionnel. On vous tient au courant.
Premières impressions de l’Équateur : Les Etats-Unis sont beaucoup plus présents que dans les autres pays d’Amérique latine. Déjà,. On paye en dollars US. On retrouve des Mc Donald’s, KFC, Pizza Hut et autres chaînes de malbouffe (cela se ressent malheureusement dans le poids des gens, plus qu’ailleurs. Après, c’est paut-être l’effet grand ville. On verra ce que cela donne en campagne). La couleur de peau des Équatoriens est différente. Les noirs sont beaucoup plus nombreux. Les gens sont particulièrement aimables dans la rue, et veulent aider dès qu’ils voient que l’on cherche notre chemin oui autre. Ils sont aussi très contents de montrer qu’ils savent parler anglais.
Il y a des fruits PARTOUT !!! On traverse littéralement les champs de bananes, de cane à sucre, et autres. En plus, on est en pleine saison ! On sent que le pays exporte beaucoup. Il doit y avoir des pesticides… Mais quand même, c’est bon…


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