Finalement, la nuit n’a pas été si bonne que prévu, nous sommes déçus. Nous nous sommes réveillés en pleine nuit, il faisait une chaleur étouffante, et nous avons dû ouvrir la fenêtre en grand en pleine nuit. Les chauffages tournaient à bloc ! Puis, à 6 h 30, on entendait déjà des pas résonner dans l’auberge, qui était pourtant vide. Finalement, nous nous levons à 8 h 20, avant le réveil, pas vraiment reposés. Nous prenons le petit déjeuner et remballons nos affaires pour retourner dans l’auberge d’il y a deux jours. Il fait beaucoup moins beau aujourd’hui. En fait, le vent a tourné. On voit bien les cendres de l’autre côté du lac, et elles se rapprochent à mesure que la journée avance.
Nous passons une journée tranquille, à prévoir un peu notre route pour demain : direction Junín de los Andes, à 250 km au nord, pour aller visiter le Parque nacional Lanín. Nous repasserons ensuite côté chilien, pour aller dans le parc Villarica.
Nous faisons ensuite un petit tour en ville, histoire d’aller goûter les fameux chocolats de la ville suisse. Oui, car ici, c’est la Suisse. Il y a des enseignes de chocolatiers partout. Nous avons donc testé et franchement, c’est bon, mais un peu trop sucré tout de même. On a eu du mal à finir notre pâtisserie. Mais on ne pouvait pas manquer cela tout de même, et c’était toute une expérience d’entrer dans ces « supermarchés » du chocolat. On y vend de tout : chocolats, pâtisseries, biscuits, glaces, produits régionaux, pain… Et ça fait café – salon de thé aussi !
Après le goûter, il nous faut aller faire les courses pour le voyage de demain. Et là, le fait d’être en extérieur est à peine supportable. Nous sommes vraiment en plein dans les cendres. Nous les respirons, on les sent dans le nez et dans la bouche. Certaines personnes portent même des masques, et on voit les cendres se déposer sur les capots des voitures. L’autre rive du lac est à présent invisible.
Ce soir, nous profitons d’une pizza et d’une bière offertes par l’auberge, grâce à un bouquin de promos que nous avons récupéré. Et demain, nous repartons sur la route.
Mélanie et Stéphane 