Retour à Brier Island

Brier Island est située tout au bout du Digby Neck. C’est une petite île où se trouve un petit village de pêcheurs. L’été, l’île vit du tourisme des baleines. Les pêcheurs, en attente de l’ouverture de la pêche au homard, proposent des croisières pour aller observer les baleines à bosse (Humpback whale) qui viennent se nourrir au large de l’île. Ces baleines font partie des quelques cétacés à sauter hors de l’eau. Autant dire que l’été, les touristes viennent nombreux espérant assister à ce spectacle:

Mais ce n’est pas pour cela que nous sommes à Brier Island. Nous comptons faire le tour de l’île à pied, soit environ 19km entre terre et mer. Nous y étions déjà venus au printemps et y avions déjà passé un nuit en camping l’année dernière. Nous savions le sentier accidenté, boueux et tourbeux et que les guêtres étaient l’outil indispensable pour mener à bien cette randonnée.

Arrivés le samedi après-midi, nous plantons notre tente à l’ouest de l’île, sur les terres de la Couronne. Ce sont des terres inoccupées appartenant à qui vous vous doutez et le camping sauvage y est autorisé. Nous nous installons sur la même petite pointe que l’année dernière, au bord de l’eau. L’endroit est calme car inaccessible en camping car. Seul le bruit des vagues venant claquer sur les rochers et le cri des phoques au large se font entendre. Nous y passons une bien agréable soirée autour du feu.

Le lendemain matin, le petit-déjeuner avalé, nous laissons la voiture au centre du village et entamons notre randonnée. Même si le sentier est plat, il n’est pas de tout repos. Certaines parties du sentier, creusées par les quads, sont boueuses, marécageuses et remplies d’eau. Il faut donc se frayer un chemin à travers les buissons, s’accrocher aux branches des arbres, sauter de gauche et de droite pour éviter de se mouiller les pieds. D’autres parties, le sentier a disparu, recouvert par la végétation, il faut écarter les rosiers et forcer le passage. Même si cela semble être une évidence car difficile de se perdre, longer le littoral n’est pas toujours facile.

On a rebroussé chemin quelques fois, cherché notre trace mais finalement, nous avons réussi à boucler la boucle et sommes revenus en fin de journée à notre voiture, avec un sac plein de mûres, une paire de lunettes de soleil en moins pour Mélanie, et moi, mon anneau en moins. Le comble, c’est une réplique de l’anneau de pouvoir de Sauron. Je me demande bien qui retrouvera l’anneau perdu dans la tourbière de Brier Island. Mon Précieux…


2 pensées

    1. Bon, la photo de baleine c’est pas nous. Par contre, Mélanie, à trop se pencher pour ramasser des mûres, n’a pas senti ses lunettes glisser, tomber, disparaître dans les buissons, et moi, avec la chaleur, les doigts qui gonflent, j’ai bougé l’anneau d’un doigt, vers l’auriculaire…. Mauvaise idée quand on doit faire du bushwacking, écarter les buissons et danser de la zumba en slip dans les rosiers! 😉

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