Nous débarquons à Port Hardy à 9 h. Plus précisément, au terminal de Port Hardy. Nous ne verrons pas la ville aujourd’hui, l’objectif est de nous rendre à Nanaimo, au sud, pour déposer nos affaires dans un entrepôt et nous débarrasser de la remorque. Nous parcourons les 400 km pratiquement sans nous arrêter car nous devons y être avant 17 h. Le tourisme, ce sera pour une autre fois. Cela ne nous empêche pas d’admirer la vue en chemin. Le nord de l’île est montagneux, brumeux, entouré par l’océan. Sauvage. Il y règne une atmosphère paisible et tranquille. Ça nous plaît. Nous avons hâte de le découvrir plus en profondeur dès que nous le pourrons.
En attendant, cap au sud! Et plus on descend, plus le soleil est présent. Mais plus on descend, plus il y a de monde aussi. Ça, il faut bien le dire, on avait oublié : les grosses routes deux fois deux voies, les voitures de partout, la vitesse… Ça fait bizarre et on se sent un peu oppressés. En plus, c’est le long week-end de la fête du travail et l’île a probablement été prise d’assaut. Mais bref. Laissons cela de côté. Nous arrivons à Nanaimo en milieu d’après-midi. Timing parfait pour l’entrepôt, presque parfait pour la remorque, mais ça s’est réglé facilement. Nous voilà libres et plus légers, prêts à partir en vacances.
Mais il est déjà tard et nous passons la nuit dans un camping gratuit des environs, au doux son de la musique techno provenant de la rave party organisée dans le champ derrière et des 4×4 qui passent en trombe sur le chemin pour s’y rendre. Pas grave, on prend ce qu’on a. Au moins, on paye pas…
Mélanie et Stéphane 