Vous vous en êtes sûrement rendus compte, mais je parle (enfin, j’évoque, plutôt) de plus en plus souvent de végétalisme et de véganisme. En effet, nous éliminons progressivement les produits animaux de notre alimentation. Au début, c’était juste pour essayer, mais il semble que les aliments végétaux prennent maintenant le dessus sur le reste, et cela n’était pas prévu. C’est arrivé sans que nous nous en rendions compte. Au premier abord, cela semble totalement impossible, surtout pour des amoureux du beurre et du fromage comme nous. Mais finalement, on s’aperçoit vite qu’il n’est pas si difficile que cela de se passer de ces produits, et que l’on n’a pas le sentiment de se priver en cessant d’en manger. Bref, je ne viens pas là faire une leçon sur le véganisme. Si j’en parle, c’est que nous avons cuisiné notre premier repas de Noël végétalien, car oui, c’est possible, et nous n’en sommes pas peu fiers!
Pour l’apéro : « ants on a log » (traduction : fourmis sur une branche). Il s’agit de branches de céleri remplies de beurre de cacahuètes, sur lesquelles on pose des canneberges séchées. Bon, d’accord, cela ne semble pas très raffiné. Mais Marissa (notre couchsurfeuse américaine) nous a fait découvrir ça récemment, et nous avons vraiment bien aimé. Et contre toute attente, ça va très bien avec le champagne!
Ensuite, tofu fumé mariné avec sauce à la mangue et graines de sésame, sur lit de roquette. Succulent, je vous le conseille. Particulièrement en entrée. Nous avons fait l’erreur de le servir en même temps que la suite, qui était très différente, et ce n’était pas la meilleure idée.
La suite, donc, c’était la traditionnelle pomme de terre fourrée. Mais pas de jambon ni de crème fraîche cette fois. Pensez plutôt champignons, lentilles et oignons. Et un peu de lait d’amandes pour remplacer la crème. Un régal!
Puisqu’un repas sans fromage n’est pas un vrai repas, voici les « faux-mages ». Fabriqués à base de noix de cajou ou d’amandes, ces préparations mousseuses et sucrées aux saveurs diverses pourraient rappeler des fromages à tartiner. Bien sûr, il ne faut pas s’attendre à un goût de fromage. C’est impossible à reproduire avec des produits végétaux. Et pour tout dire, la première fois, c’est un peu déconcertant. On se dit que cela serait plus adapté à l’apéro, sur des toasts. Puis finalement, en y revenant, on aime ça. Ç’en devient presque addictif. Alors pour nous, oui, le résultat est concluant. Non non, s’il-vous-plaît, ne me lapidez pas. Il est clair que cela ne peut remplacer un camembert ou un Saint-Nectaire, un Roquefort ou un Reblochon. Mais si on aime les expériences et que l’on souhaite varier les saveurs, ça vaut le coup d’essayer.
Et en dessert, rien de compliqué : tarte aux fruits rouges. MAIS à la crème pâtissière végane. Et là, GROS succès, je suis assez fière de moi. C’est super bon et vraiment très simple. Avec un petit coulis de fruits rouges en prime, miam.
Et le lendemain matin, pour se remettre de toute cette nourriture et de tout cet alcool, rien de tel qu’un bon smoothie : mangue, citron, betterave et framboises. Alors, ça ne vous fait pas envie?
Noël ne serait pas Noël sans paquets au pied du sapin. Comme on n’a pas de sapin, on aurait pu s’attendre à ne pas avoir de paquets, mais non. Le père Noël a fait son boulot et nous a encore une fois gâtés.
Et pour terminer cette année en beauté, nous avons appris début décembre que j’avais obtenu le poste que je visais depuis un certain temps : je serai donc traductrice-réviseure pour le gouvernement à Whitehorse à partir du 15 janvier. Alors on remballe tout et on repart sur la route. Prochaine destination : le YUKON!!!
Mélanie et Stéphane 