Je les entends de mon bureau, ils sont là à désosser cette bonne vieille roulotte, à coup de massue et de pied-de-biche, en vociférant de bons et beaux « ostie de marde » et « tabarnak »… Ça met de l’ambiance entre deux termes techniques et la traduction d’un schéma électrique. Kroutchouk les observe depuis son mirador. Il doit se demander ce qu’ils doivent bien fabriquer ceux-là ! Ça l’intrigue vraiment en tout cas, car il passe beaucoup de temps sur le rebord de fenêtre. Je ne sais pas trop ce qu’il fera quand la caravane aura disparu.
Dans un autre registre, et pour revenir à un sujet déjà abordé, l’autre jour, nous avons vu deux nouveaux coyotes dans le « golf » derrière. On ne trouve pas ça trop cool, les coyotes. Maintenant, on sait pourquoi les poubelles du centre-ville sont des poubelles à ours (ou plutôt anti-ours, et autres animaux). Je n’espère pas me retrouver face à l’un d’eux bientôt. Alors pour ceux qui sont contents d’avoir vu leur premier coyote y a pas longtemps quelque part dans l’Ouest américain, sachez qu’il vous suffit de venir chez nous et de regarder par la fenêtre 😉 Ils ont vraiment leurs habitudes, cela fait plusieurs fois que nous les voyons maintenant.

Ils suivent leur piste, le long du grillage. Le problème, c’est qu’ils sont vraiment habitués à l’humain, maintenant, et à la vie citadine. Il y a pas mal d’accidents à cause d’eux. La ville de Calgary a même mis un avertissement sur son site Web, tant c’est courant. Une chose est sure : pas question de laisser Kroutchouk sortir !