Nous sommes à Canoa depuis hier. Nous sommes partis de Quito dimanche soir à 21h00. Arrivée prévue à San Vicente à 6h00 du matin et ensuite prendre un bus local pour Canoa.
Petite rectification, les chauffeurs ont roulé tellement vite sur la route (ce qui nous a bien empêché de dormir tellement nous étions chahuté dans nos sièges) que nous sommes arrivés à San Vicente avec deux heures d’avance, à 4 heures du matin, en pleine obscurité. Le bureau de l’agence se trouve à côté du marché et à cette heure là, les mamas sont déjà dans leurs échoppes à préparer les petits-déjeuners (pollo con arroz). Dommage qu’il n’y ait pas de jus à vendre ou de café, je me serais laissé tenter. Nous décidons de rester près du marché et d’attendre le lever du soleil pour prendre un autre bus pour Canoa. Ici, en Équateur, le soleil se lève plus ou moins à 6h00 du matin et se couche douze heures plus tard, et ce 365 jours dans l’année. Nous attendons donc 2 heures et demie avant de prendre le bus pour Canoa.
Nous arrivons à Canoa à 7h00 du matin. Le village dort encore. Nous voulons passer nos deux derniers jours de voyage au bord de la mer. Au nord de la plage, l’hôtel Bambu est l’endroit idéal : installé sur la plage, une terrasse boisée et fleurie avec des hamacs. C’est un peu cher, 30 dollars la chambre privée avec salle de bains, mais nous économiserons sur les activités ! Faire du hamac, se baigner, ça coûte rien.
Nous prenons un petit-déjeuner au bar de l’hôtel et allons nous reposer ensuite dans notre chambre. Nous serons réveillés à 12h30 par la femme de chambre.
Nous nous levons donc et allons nous promener dans le village, nous baigner et faire du hamac. C’est à peu près tout ce que nous ferons de la journée, on est tellement bien dans un hamac !
Aujourd’hui, 13 mars, nous nous levons à 10h30. Au programme, hamac et baignade. Bon, il bruine alors le hamac, c’est seulement ceux installés sous les palmiers.
Petite info sur l’océan pacifique. À chaque marée haute, l’océan ramène sur la plage des tonnes et des tonnes de bois : des troncs, des branches… Il y en a tellement que cela rend la baignade difficile et la municipalité est obligée de nettoyer la plage avec un chasse-neige. Chasse-neige ? Un avant-goût du Canada…