Retraite paisible

Nous voilà sur l’île Galiano. Située entre Vancouver et l’île de Vancouver, Galiano compte quelques 1000 résidents à l’année, près du double pendant la saison estivale. Cette fine bande de terre d’une trentaine de kilomètres de long et d’au plus six kilomètres de large rime avec nature et quiétude. On ne vient pas sur Galiano pour mener une vie citadine. On y vient pour se ressourcer. Nichés au fin fond de l’épaisse forêt aux arbres immenses, on profite de la vue sur la mer et les îles environnantes. On se promène au bord de l’eau. On se prélasse dans les petites criques. On s’abandonne au temps qui passe.

C’est grâce à nos amis Marie et Luc que nous avons posé nos valises quelques temps sur Galiano. Sans doute y serions nous passés, plus rapidement. Mais nous avons été accueillis par leurs amies Sylvie et Nicole et nous avons été traités comme des rois. Nous avions même notre petit chalet privé au milieu des arbres, derrière la maison. Au programme : découverte de l’île, cueillette de pommes et parties de tarot endiablées. Et un peu de travail quand même (mais pas trop, hein…) : un peu de jardinage, de rangement et de nettoyage. Tout cela sous le regard absolument pas apeuré des chevreuils qui ont élu domicile dans le jardin et qui viennent réclamer leur petite pomme matin, midi et soir. Vous n’auriez pas eu envie de rester, vous?

Ainsi, accompagnés de Lulu, Momo et Jose pour leur promenade du matin, nous avons parcouru les différents sentiers de l’île et découvert le parc Dyonisio, le parc Montague, le mont Galiano et un nombre incroyable de petites plages et criques toutes plus charmantes les unes que les autres. Sans oublier les nombreuses promenades en forêt, car l’île n’a pratiquement pas été déboisée et les arbres sont omniprésents. Alors même si les sentiers ne sont pas bien longs, nous avons pas mal marché, et il nous reste quelques balades dans les bois, que nous gardons pour la prochaine fois…

Les repas n’ont pas non plus été mis de côté, grâce aux talents de cuisinière de Nicole et aux bons légumes de son jardin, entre autres. Une chose est sûre, nous n’avons pas perdu de poids pendant notre séjour, et ce ne sont pas les deux ou trois séances de course à pied qui ont pu y changer quelque chose. Pas plus que l’excellente tarte de Sylvie, d’ailleurs. Eh quoi, il faut bien les manger toutes ces pommes…

Bref, nous ne nous sommes pas ennuyés et avons eu du mal à croire que deux semaines s’étaient écoulées lorsque nous avons quitté nos amies. Car oui, après cette paisible retraite dans la nature, il nous fallait bien partir vers de nouveaux horizons. Reste à trouver lesquels… Mais quelque chose nous dit que nous y retournerons bientôt. De toutes façons, on n’a pas fini Engrenages


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