La Comox Valley est le regroupement de trois agglomérations : Comox, Courtenay et Cumberland. Elle est plutôt peuplée, renferme une base militaire et offre un accès à des activités extérieures diverses et variées, puisqu’elle est située entre la mer et la montagne. Mais nous nous pencherons sur cette question plus tard. Pour l’instant, direction le garage. Tout se passe sans problème. Le pare-brise est là. Il est remplacé en trois heures. Entre-temps, nous avons pris rendez-vous pour faire faire l’inspection demain. C’est parfait. Nous pouvons nous détendre et retrouver nos copains à la microbrasserie de leur nouveau village, Cumberland. Après trois ans, nous sommes bien heureux de nous revoir.
Le lendemain, c’est l’inspection. Tout est réglé en une heure et nous pouvons reprendre les activités touristiques. Le choix est vaste et nous avons du mal à choisir. Finalement, nous prenons le ferry pour l’île Denman. La traversée de dix minutes nous mène à un lieu très sauvage. Quelques habitations seulement, cachées dans les bois. Le lieu est très agréable et reposant. Au programme : camping au bord d’une plage et promenades dans les sentiers. Mais le camping est plein et les sentiers sont… très courts. Nous nous retrouvons donc un peu désarmés au bout de deux heures, sans réel lieu où aller ni l’envie de rouler pour rouler. Nous reprenons donc le chemin de Courtenay et trouvons un lieu pour passer la nuit, Kin Beach Provincial Park.

Nous quittons les lieux le lendemain en fin d’après-midi après un passage course à pied/douche dans le beau parc provincial Miracle Beach, et poursuivons notre route vers Nanaimo, où nous devons régler cette histoire d’assurance une bonne fois pour toute.
Après notre long arrêt à Nanaimo, nous sommes attirés par Chemainus et tombons sous le charme. En dehors de la grande route, ce petit village calme est constitué de petites rues et ruelles – presqu’à l’européenne – aux murs peints. Tous les commerces sont locaux : pas de grandes enseignes, pas de zone commerciale à l’entrée… juste une scierie en contrebas dont dépend probablement une grande partie de la population, de laquelle émane en permanence une odeur de pin étonnante mais agréable. Nous tombons sous le charme et décidons de rester pour la nuit. Le lendemain, nous arpentons les rues et découvrons les commerces qui étaient fermés la veille, car nous étions arrivés trop tard. C’est décidément très mignon et la vie y semble tranquille et paisible. C’est un coup de cœur. Nous nous verrions peut-être bien ici…


