Juillet

En se promenant sur ce site, on pourrait croire qu’il ne s’est rien passé dans nos vies depuis deux mois. Que nenni! L’été se poursuit, le beau temps est là, et nous en profitons.
En juillet, nous avons fait deux jolies escapades.
La première nous a menés à Halifax, où nous avions besoin d’aller pour l’achat d’une table de salle à manger. Rassurez-vous, Ikea n’a pas été le point fort du voyage, simplement son déclencheur. Nous en avons tout de même profité pour nous offrir une petite nuit d’hôtel et profiter un peu de la vie citadine. De temps en temps, ça fait du bien. Mais cet arrêt n’était qu’une étape vers le parc provincial Grave’s Island, à proximité de Chester, un petit village au sud d’Halifax que nous avions simplement traversé et que nous voulions explorer un peu mieux. L’exploration fut rapide, c’est vraiment minuscule. Par contre, en chemin, nous n’avons pu résister à un arrêt à Peggy’s Cove, dont nous ne nous lassons pas. D’autant que la dernière fois que nous y étions allés, c’était l’hiver. Il fallait bien voir à quoi cela ressemble en été. Eh bien c’est tout simplement magnifique!

Sur le chemin du retour, un arrêt à Lunenburg s’imposait (nous ne nous en lassons pas non plus). Nous savons que la fameuse goélette Bluenose II se promène autour de la province tout l’été à l’occasion de ses 100 ans. Elle est censée se diriger vers Digby, mais Lunenburg étant son port d’attache, nous décidons de nous arrêter pour voir si elle est partie. Conclusion : pas de bateau, mais un bon café-gourmand!

En rentrant, nous avons quand même la chance de voir le Bluenose jeter l’ancre à Digby (photo à l’appui). Nous sommes arrivés un peu trop tard pour le voir toutes voiles dehors, mais nous avons quand même pu l’admirer.

Notre deuxième virée nous a menés sur Brier Island, à même pas 100 km de chez nous. Nous y étions allés en hiver et en étions repartis avec la ferme intention d’y retourner pour en faire le tour à pied. Bon, pour ce qui est de la marche, ce fut un échec. Une fois la carte des sentiers en poche, nous avons dû nous rendre à l’évidence : nous n’étions pas équipés. Il ne nous a pas fallu longtemps pour nous retrouver bloqués devant un étang boueux infranchissable nous empêchant de poursuivre notre route. En effet, il a beaucoup plu et les sentiers ne sont pas vraiment entretenus. Le sol est plutôt meuble, et donc gorgé d’eau. Nous aurions eu besoin de nos vraies chaussures de randonnée, de guêtres, et de bâtons. Conclusion : il faudra revenir. En attendant, nous avons tout de même fait quelques petites marchouilles, notamment dans l’aire de protection de la nature où nous nous sommes littéralement fait hurler dessus par des centaines de volatiles. C’était assez impressionnant.

Sur les conseils de la caissière de l’épicerie, et parce qu’il n’y a pas de camping officiel sur l’île, nous avons planté la tente pour la nuit à la pointe sud, au bord de l’eau. L’endroit était magnifique, on n’aurait pas pu rêver mieux pour une soirée au coin du feu. Brier Island, nous n’en avons pas fini avec toi!

Et pendant ce temps, notre jardin change de couleurs au fil des semaines, et le potager commence à porter ses fruits (ou ses légumes…)


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