Ce n’est pas dénué de sens dans cette région. Finie l’obscurité des mois d’hiver, on sent le printemps arriver. Bien-sûr, il continue à cailler avec des températures autour de -20°C mais on commence à sentir les effets du soleil. Il nous chauffe le peu de peau exposée quand on sort et on a plus de temps à passer dehors. Même si le fait de ne pas avoir de véhicule se ressent, nous nous occupons avec ce que Yellowknife et ses environs ont à nous offrir.
On ne se lasse pas des balades sur le lac gelé. On va souvent voir la route de glace.
Malheureusement, cette année est une année de neige alors on ne voit pas encore la glace translucide… Il faut faire preuve de patience. Nous espérons seulement que cela arrivera avant que la route ne ferme!
Avec tout cette neige, la route de glace peine à devenir transparente
Nous sommes allés à la rencontre de Shawn Buckley, un pêcheur très impliqué ici à Yellowknife. Pêcheur commercial, il organise en parallèle des activités touristiques de pêche sur glace – il emmène ses participants à bord de son véhicule bombardier – et des activités de sensibilisation sur l’importance du lac dans la culture autochtone et sur ce qu’il a à offrir (Fishing for a living). Il nous a expliqué la pêche sur glace, nous a montré comment fumer le poisson, comment lever les filets. Ce fut une journée très intéressante.
Sur le chemin du retour, nous avons enfin croisé des lagopèdes en basse-ville. Cet oiseau pourtant courant ici à Yellowknife ne se montrait pas trop dans notre voisinage. Et effectivement, leur pattes ressemblent à des pattes de lièvre. J’adore ces oiseaux…
À part ça, Mélanie a fêté son anniversaire, a chaussé ses mukluks pour ne pas ou plus avoir les orteils qui gèlent…
Et, nous ne nous lassons pas de sortir quand la nuit est tombée, non pas pour faire la bringue mais pour admirer le ciel et les aurores boréales. C’est toujours un agréable moment de contemplation. Même s’il fait -30°C la nuit, le spectacle mérite qu’on ait légèrement froid…
Mélanie et Stéphane 