Depuis notre territoire, tout là-haut, nous vous envoyons à tous nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année qui commence. Nous vous la souhaitons heureuse et prospère, riche (dans tous les sens du terme) et gaie. Et comme disait l’autre, bonne santé, parce que c’est important, la santé!




Après ces formalités, voici une petite rétrospective de la fin de l’année 2016, notre première fin d’année polaire. Il a fait froid avant les fêtes. -37 au thermomètre, je pense qu’on peut dire que c’est frette. Ensuite, je me suis retrouvée en congé obligatoire rémunéré pour 10 jours (trop dure, la fonction publique), et Marie est arrivée le lendemain, le 22 décembre. La veille, Stéphane soufflait ses 42 bougies, et nous avons souligné l’événement avec un bon poisson local du Grand lac : filet de corégone « à la bière du meunier » (traduction libre de beer-battered). Ça rappelle un peu l’anniversaire fêté ici en février dernier.





Nous avons passé Noël en société, avec quelques rares personnes à être restées à Yellowknife pour les fêtes. Que des francophones, une grande famille ici! Chacun apportait un petit quelque chose à manger, alors le repas était varié et nous n’avons manqué de rien. Puis nous avons profité des jours de congé pour pratiquer nos activités favorites : marcher sur les lacs gelés, et admirer les cieux. Ni l’une ni l’autre ne nous ont déçus, et nous avons la chance incroyable d’avoir un ciel dégagé. De quoi en prendre plein les yeux, de jour comme de nuit.
Et voilà, 2016 s’en est allée. Marie aussi, et avec elle une page se tourne. Elle qui quitte le Canada définitivement pour repartir sur le Vieux continent, et nous qui entamons un nouveau chapitre ailleurs. Nous avons été choyés cette dernière année. Voyons voir ce que nous réserve 2017.




Au fait, M. Leblanc est définitivement perdu. Il n’aura pas résisté au grand froid nordique. Après son problème de batterie, une fuite a été décelée sous l’animal. Il se retrouve donc en hivernage forcé, bien que ce soit ce qui était prévu au départ, mais avec en bonus une nouvelle visite au garage au printemps. Il a beau avoir un bel ours aux fesses, il nous fait ch***!!!
M’ A’ CHETÉ UN TRUCK MOÉ!