Ce samedi, il faisait CHAUD!!!
Et après une semaine dans les boîtes et autres passe-temps organisationnels, nous avons décidé de faire une pause et d’aller marcher. Ou plutôt souffrir. Car pour se rendre aux cols Edith, puis Cory, petite balade tout à fait raisonnable d’une dizaine de kilomètres, il faut s’imposer un dénivelé d’un peu plus de 980 mètres en 3,8 kilomètres.
De quoi ne plus regretter d’avoir encore une fois manqué le cours de step de cette semaine. Cette rando compensait largement! Surtout que, en tant que personnes bien informées que nous sommes, nous avons lu le résumé du sentier à la va-vite, et n’avons pas prêté attention au sens par lequel commencer la boucle. Nous avons donc choisi le mauvais, et avons subi une montée quasiment incessante jusqu’aux cols, puis une descente interminable et vraiment abrupte dans la fine terre et les petits cailloux qui roulent sous les pieds, horrible pour les genoux. Heureusement, nous avions les bâtons, ce qui fait que nous avons également pu faire souffrir un peu nos coudes, nos épaules, et nos poignets.





Mais arrêtons de nous plaindre, car entre ces deux parties assez peu réjouissantes, quelle surprise! Le paysage était splendide, et j’avoue que je ne m’attendais pas à cela. Je craignais un peu de voir encore le même genre de paysage que nous avons déjà vu plusieurs fois, mais non. La partie la plus en altitude était impressionnante, avec ses roches verticales suspendues telles des statues, cette vue infinie sur les sommets, encore enneigés pour certains, la diversité des fleurs de montagne et, dans la descente, une vue imprenable sur la rivière Bow, turquoise, les lacs Vermilion et la ville de Banff au loin, protégée comme toujours par le mont Rundle. Époustouflant! Le temps était orageux, ce qui rendait les couleurs encore plus impressionnantes. Malheureusement, cela ne nous a pas aidé à prendre de belles photos. Nous ne sommes pas assez bons pour cela. Voici quelques clichés tout de même, pour vous donner une idée.