Nous voici donc de retour sur le sol canadien. Il y a plus d’une semaine que nous sommes arrivés, cela nous semble une éternité ! Après une journée de vol avec escales à Miami (trois heures d’escale, on a quand même failli rater notre correspondance, merci les douaniers américains…) et à Dallas. Nous avons ensuite été accueillis comme des rois par nos hôtes à Calgary, Marcella et Carlos, un couple de Colombiens installés au Canada depuis 12 ans. Ils vivent à Calgary depuis trois ans et font du couchsurfing, c’est comme cela que nous sommes entrés en contact avec eux. Franchement, le couchsurfing comme cela, c’est le top ! Ils nous ont fait découvrir la ville, nous ont trimballés partout pour que nous puissions visiter les appartements pour lesquels nous avions des rendez-vous, nous ont donné plein de trucs sur la ville… Bref, un énorme merci à eux deux ! Il nous a fallu deux jours pour trouver un appartement à notre convenance, on est bien content ! Le choc, par contre, c’est la température… Cinq degrés à la sortie de l’avion, ça caille. Deux jours plus tôt, il faisait 35 degrés sur la plage… Ça nous change un peu. D’autant que nous ne sommes pas forcément tout à fait équipés pour le froid. Il gèle le matin, il y a encore un peu de neige sur les terrains, et le parc olympique est encore ouvert aux skieurs invétérés.



Nous découvrons donc notre nouvelle ville. C’est grand, et très américain. Ça va nous changer ! Nous prenons nos marques dans le centre-ville, avec les noms de rues ou d’avenues, le nord-ouest, le sud-est, etc. Finalement, on se repère vite et nous n’avons pas trop de mal à nous déplacer. Bon, par contre, la ville en soi ne semble pas d’un très grand intérêt. C’est une ville jeune, il n’y a aucun bâtiment historique, pas énormément d’attractions… Il va falloir que l’on fouille pour trouver nos petites mines d’or. Mais c’est ça qu’on aime aussi, découvrir de nouveaux endroits. Ce qui est sûr, c’est que la vraie raison de notre installation dans l’Ouest ne se trouve pas dans la ville, mais bien à quelques kilomètres à l’ouest : les Rocheuses. Nous les apercevons à plusieurs reprises depuis la route, et il nous tarde d’aller les explorer. Mais on se retient, pour l’instant, on a du pain sur la planche.
Une fois la question de l’appartement réglée (photos à venir bientôt), nous pouvons prendre la route pour le Québec et organiser le rapatriement de nos affaires restées là-bas. Nous optons pour la voiture pour nous (nous ne saurons jamais si c’était la bonne solution) parce que nous ne voulons pas mettre le chat dans l’avion. Pur les meubles et les cartons, nous faisons appel à des déménageurs. On abandonne le plan camion, trop cher, trop galère. Nous voilà donc partis pour près de 8 000 kilomètres aller-retour. Franchement, la Transcanadienne deux fois de suite en deux semaines, après l’expérience du Greyhound, ça ne nous tente pas des masses. Mais nous n’avons pas vraiment le choix. Nous arrivons au Québec vendredi, après deux jours et demi de route, et très peu d’heures de sommeil. Mais au moins, nous n’avons pas mis trop longtemps et nous pourrons profiter des copains un jour et demi de plus.
Québec n’a pas trop changé. Il n’y a plus de neige. Il fait 15 degrés à notre arrivée, un choc. Par contre, les jours suivants, nous descendons à -10 ressentis avec le vent. Glagla, et nos manteaux d’hiver sont dans les cartons chez Marie… Nous sommes accueillis par Clem et Manu, et rencontrons Zélie, leur petite fille, née peu de temps après notre départ. Ça fait vraiment plaisir de les revoir et de se retrouver. Nous passons ces quelques jours à Québec à régler quelques détails administratifs, et à profiter des gens. Départ pour Montréal mercredi, où nous passerons quelques jours avec Marie. Les déménageurs viennent ensuite le 31, mais nous ne serons livrés que le 15 à Calgary… Un peu long avant l’arrivée des meubles, mais bon, on va faire avec. D’ici là, nous aurons retraversé le Canada, et notre Kroutchouk aura découvert sa nouvelle maison. C’est parti pour notre nouvelle vie !
