Nous n’avons pas fait grand chose à part le trajet en bus pour arriver jusqu’ici le 6, il n’y a donc pas énormément à raconter. Ah si, il a plu tout le trajet depuis Puno. En arrivant à Arequipa, il ne pleuvait plus, puis, la pluie a repris. C’est donc ça, la saison des pluies…
La petite anecdote d’hier, dans le bus. D’abord, on a eu un bus de grand luxe, comme cela ne nous était pas arrivé depuis bien longtemps. Bon, par contre, cela avait beau être le grand luxe, on était à la place sous le toit ouvrant, qui fuyait. À chaque virage, je me prenais une douche. Mais ce n’est pas cela l’anecdote. À chaque arrêt, une personne montait dans le bus pour vendre des chose, de la nourriture, par exemple, mais rien d’original là-dedans. Par contre, lorsqu’un jeune homme nous a réveillés pour nous expliquer comment nous nettoyer les intestins grâce à son produit laxatif miracle, là, on a ouvert de grands yeux. On ne nous l’avait encore jamais faite, celle-là. Un bon moment divertissant.
En arrivant à Arequipa, on prend un taxi qui nous dépose à l’auberge, et de là, on prend nos quartiers dans notre chambre, un peu sombre et humide, genre sous-sol de maison québécoise… Puis on va rapidement faire des courses pour manger ce soir, car ici, il y a une cuisine. Nous comptons bien en profiter. On nous a indiqué un supermarché, et en arrivant, nous sommes agréablement surpris : nous découvrons un VRAI supermarché. C’est l’abondance ! Nous n.avions plus rien vu de tel depuis bien longtemps… Alors on achète de quoi faire une sauce tomate pour manger avec nos pâtes, et des fruits pour se faire un jus maison, car il y a un mixer dans la cuisine !
Le jus de mangue se révèle excellent. Un super bon goûter. Pour ce qui est du repas du soir, par contre, nous avons dû faire face à une petite mésaventure. En achetant, nos légumes, nous ne savions pas qu’il fallait faire attention avec les poivrons. Au Pérou, il y a poivron et piment, et ils sont… pareils ! Du coup, on a acheté un piment, bien bien picante !!! Je l’ai coupé, je m’en mords encore les doigts au bout d’une journée complète. J’ai encore du piment sur la peau, dès que je me gratte ou que je me frotte les yeux, ça brûle. Franchement, ça rigole pas avec le piment ici ! Et je ne parle pas de la sauce qu’on a jeté aux trois-quarts, immangeable. En contrepartie, nous avons rencontré Fanny et Pierre-Gilles, avec qui nous avons passé une super soirée. Nous partons d’ailleurs avec eux pour deux jours de rando dans le canyon de Colca.
Aujourd’hui, le 7, le temps s’est plus ou moins maintenu jusqu’en fin d’après-midi. Ensuite, déluge. Cela ne nous a pas empêché d’aller le matin à un mirador duquel on était censé voir la ville et le volcan Misti. Bon, pour le volcan, pas de bol, il est complètement dans les nuages. Mais la vue est sympa et les arcades vraiment jolies. Après un tour au marché pour les courses des jours à venir et un resto végétarien le midi, nous sommes allés visiter le couvent Santa Catalina, un immense bâtiment colonial d’un pâté de maison complet.







Il s’agit en fait d’une ville dans la ville, c’est assez impressionnant. Ensuite, il s’est mis à pleuvoir. Nous avons donc rebroussé chemin jusqu’à l’auberge où nous nous sommes préparés pour le départ demain… à 5 h du matin. Dur dur.
En conclusion, le vin péruvien, en tout cas, celui que nous avions choisi, était vraiment excellent !