Journée d’attente à La Paz (encore une). Nous partons aujourd’hui pour Rurrenabaque, et nous avons bien hâte. Le vol est à 15 h 05, alors nous avons le temps. Nous commençons par profiter de notre dernier petit déj’ aux pancakes, apprécié (oui, là, ça va vraiment mieux pour tous les deux). Nous allons ensuite marcher jusqu’au mirador Killi Killi. Une bonne petite grimpette pour nous mettre en jambe du matin, mais ça vaut vraiment la peine. La vue d’en haut est tout simplement époustouflante. La ville de La Paz est juste magnifique, et nous pouvons vraiment en profiter du haut de notre piédestal. Et puis un peu d’exercice ne nous fait pas de mal, nous avons été un peu sédentaires ces derniers temps…
Après avoir pris le temps de contempler le paysage, la ville, les montagnes, les canyons, nous redescendons et allons flâner en ville. Nous n’avons plus rien à faire, et comme nous sommes dans l’attente du départ pour l’aéroport, nous ne savons pas trop quelle activité entamer. Nous n’avons pas vraiment le temps de manger, mais en même temps, il est tôt, nous n’avons plus le temps d’aller visiter des choses… Bref, après une longue attente et une assez longue délibération, nous décidons de partir pour l’aéroport, avec 2 h d’avance. De toute façon, nous ne ferons plus rien ici !
Nous appelons donc un taxi depuis la réception de l’auberge. Et là, voilà mon coup de gueule ! Nous sommes plus ou moins obligés de prendre un taxi, alors qu’il y a des navettes qui vont à l’aéroport et qui passent devant notre auberge. Seulement voilà, les navettes sont des minibus qui partent du centre-ville et qui sont pleines à craquer (il doit y avoir 10 places à l’intérieur) lorsqu’elles arrivent là où nous nous trouvons. Nous n’avons donc aucune chance de trouver un minibus avec de la place. Deux solutions donc : soit traverser toute la ville (à pied, en minibus ou en taxi) dans l’autre sens pour aller prendre la navette au point de départ, soit prendre un taxi. Franchement, tout traverser avec les sacs et tout, c’est un peu décourageant, surtout pour repasser une heure plus tard devant l’endroit que nous avons quitté. Nous choisissons donc (enfin, Stéphane) le taxi, ce qui m’énerve profondément : nous allons payer 60 bolivianos au lieu de 8 !
Une fois mon énervement passé (le temps d’acceptation n’a tout de même pas été trop long), nous sommes à l’aéroport et il n’y a personne au guichet de la compagnie. Truc louche : notre vol n’apparaît pas à l’écran. Bon, vous me direz, les bogues, ça arrive. Alors nous ne nous inquiétons pas et allons manger un bout à la cafét’ de l’aéroport. Après manger, nous redescendons. Notre vol n’est toujours pas affiché. Cette fois, il y a quelqu’un au guichet, nous allons donc nous renseigner. Réponse de la dame : mais c’est normal, votre vol a été annulé, vous partez sur celui de 17 h ! GÉNIAL ! Le mieux, c’est que la compagnie aérienne a communiqué avec l’agence qui nous a vendu les vols (l’agence de l’auberge), mais que cette dernière n’a pas pris la peine de nous prévenir… Ça fait deux fois, hein ! Il y a deux jours, l’auberge n’avait pas non plus jugé utile de nous dire que notre excursion à pied était bien réservée, le gars de l’agence leur avait téléphoné…

Toujours est-il qu’on est contents, il est 13 h 30, nous sommes à l’aéroport, et nous embarquons à 16 h 30. Journée d’attente, donc. Point positif, cette longue journée nous aura permis de réaliser un petit projet qui nous trottait dans la tête. Voici donc le lien vers notre calendrier 2012, que vous pouvez télécharger en PDF. De quoi embellir votre cuisine (ou vos toilettes…) !!! Un autre projet est en cours, plus de détails à venir.
Nous arrivons à Rurrenabaque à 17h30. Enfin ! Il fait chaud et humide. Demain, nous partons pour 5 jours dans la jungle. On a hâte !

