San Pedro de Atacama

Message général pour les derniers jours, nous avons pris pas mal de retard. Nous n’avons pas Internet au camping, alors ça complique pas mal les choses. Et l’état de l’écran de l’ordinateur ne s’améliore pas, on y voit de moins en moins, et ça, ça ne motive pas beaucoup non plus. Bref, nous allons bien, et voici en quelques lignes les points forts de ces 4 derniers jours.
Les deux excursions que nous avons faites ont été mitigées. Nous avons été un peu déçus par les geysers : bien jolis, mais ils font un peu pâle figure à côté de ceux de Yellowstone. Après nous être levés à 3 h du matin, nous n’étions plus trop motivés par l’excursion de l’après-midi. Mais finalement, nous avons aimé l’expérience de la baignade dans la laguna cejar, où l’eau est plus salée que dans la mer morte : ça flotte, hi hi. Et la laguna Tebinquiche, magnifique : au moins, nous avons pu voir un salar non inondé, c’est magnifique !

Nous avons ensuite loué des vélos. Au programme, la valle de la muerte et le matin, et la valle de la luna en fin de journée. C’est cela que nous avons le plus adoré de San Pedro de Atacama. Bon, finalement, nous n’avons fait que la valle de la muerte.

Nous nous sommes retrouvés sur un chemin bien plus long que prévu. À 14 h, nous étions encore sur la route, et on jurait (surtout moi) ! Toute la première partie était magnifique, nous nous sommes retrouvés tout seuls dans les canyons et les gorges de toutes les couleurs, c’était génial, ça nous a fait vraiment du bien. Bon, ça grimpait un peu, et il commençait à faire chaud. Une fois en haut, nous avons été récompensés par une vue exceptionnelle sur la vallée en contrebas. La descente se fait dans des chemins de gravier et de sable, ce n’est pas évident, mais le décor vaut vraiment la peine. Nous arrivons enfin dans la fameuse vallée de la mort, la partie la moins jolie de tout le tour, selon nous. On a vraiment du mal à pédaler sur cette portion, en plus. On est dans le sable, ça s’enfonce, ça ne roule pas du tout. On met pied à terre plusieurs fois, pour arriver, enfin, à la route censée nous ramener à San Pedro. Mais là, nous ne sommes pas au bout de nos peines : ça monte vraiment. Personnellement, je ne peux pas relever le défi, je descends de ma monture.

Mais une fois en haut, c’est magique : nous arrivons en pleine vallée de la mort, alors que nous ne pensions pas la voir avant le soir. Et c’est vraiment exceptionnel. Cela valait bien quelques efforts… Par contre, du coup, nos efforts s’arrêteront là pour la journée, et après avoir dégusté d’excellentes empanadas pour se récompenser, nous allons rendre les vélos, à 15 h. Nous n’en pouvons plus ! Mais on en a pris plein les yeux.

À part cela, nous n’avons rien fait. Nous avons réservé notre excursion pour nous rendre en Bolivie, et comme nous ne pouvions partir avant le 5, nous avons passé la journée du 4 au camping. Bon, ça fait du bien de ne rien faire, en même temps. Ça permet aux uns de faire la sieste, aux autre de se raser, bref, le quotidien. Fait notable : depuis trois jours, il pleut dans le désert. Bon, direz-vous, cela arrive. Mais ici, normalement, il pleut un à deux jours par an. Alors, nous dirons que nous avons la chance d’assister à un phénomène exceptionnel : 3 jours de pluie consécutifs à San Pedro de Atacama. Résultat : nous sommes bloqués. Le troisième jour de pluie, c’est le 5, et nous devons partir pour la Bolivie. Pour faire court, à 13 h, nous sommes de retour au camping, la frontière est fermée pour la journée. On est à moitié énervé, à moitié dégoûté. D’abord, San Pedro, c’est sympa, mais 5 jours, ça suffit. Surtout qu’à force, cela nous revient vraiment cher. ici, ce ne sont pas les rabais qui priment. Ensuite, on est énervé par la gestion des problèmes par les Chiliens : il leur a fallu 5 h pour dire qu’ils n’ouvraient pas la frontière parce qu’il neige dans la montagne. Mais la frontière est ouverte aux gens qui rentrent par cette même route. Résultat : impossible de sortir de Chili, par aucune route du nord ! Nous sommes bloqués et nous ne pouvons pas faire notre excursion. Et le mieux, c’est que nous ne savons pas si nous pourrons partir demain, car avec la pluie EXCEPTIONNELLE que subit la région en ce moment, et bien, il se peut fort que les frontières soient encore bloquées…
Au secouuuurrrrsssssss !!!!!!!

Petits points rigolos ou énervants sur San Pedro de Atacama :
– C’est trop touristique, mais vraiment. Il y a trop de monde. Le village compte un peu plus de 1 900 habitants, mais toutes les auberges sont pleines, les campings aussi, imaginez… Vraiment, c’est étouffant. Et du coup, les prix s’en ressentent vraiment. Pour l’anecdote, l’un des campings nous demandait 10 000 pesos par personne, du jamais vu ! Ah si, en fait, à Puerto Varas… Mais bon, franchement, ils n’ont pas honte. Et le pire, c’est qu’il y a des gens qui campent à ce prix !
– Il n’y a que deux distributeurs automatiques. Le 1er janvier, ils étaient vides. On peut comprendre. Le 3 janvier, ils étaient vides. Le 5 janvier, l’un des deux guichets était fermé depuis la veille. Sachant qu’un guichet accepte la Visa et l’autre la Mastercard, il faut sacrément prévoir son coup pour ne pas manquer d’argent. Pas évident.
– On a un peu du mal à trouver ce que l’on veut pour manger. Normal, c’est le désert. Mais d’un autre côté, il y a une épicerie fine dans laquelle on a acheté de la vraie baguette de campagne deux jours de suite, et où on peut trouver du Nutella… Quand je vous dit que c’est trop touristique, ici.
– Les routes, les rues, les maisons ne sont vraiment pas prévues pour la pluie. Ça fuit, ça prend l’eau, tout est inondé. En même temps, ce sont de méchantes pluies…

Mais on aime vraiment bien San Pedro de Atacama…


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