La route est magnifique, nous l’avons vue hier, mais nous sommes contents de retraverser la quebrada. Surtout que nous sommes assis tout devant dans le bus, nous sommes aux premières loges.
Nous arrivons à Salta vers midi et pique-niquons dans un parc à proximité de la gare routière, avant de nous mettre en quête d’un lieu où dormir. Alors, comme d’habitude dans les villes, l’option camping existe, mais à une distance assez importante du centre-ville, ce qui nous embête car nous devons payer le bus pour chaque trajet. Dommage, il y a une super grande piscine. Mais le côté pratique l’emporte, et nous optons pour l’une des auberges situées proche de la gare. Ce n’est pas le grand luxe, mais nous payons 60 pesos par personne pour une chambre privée, alors nous nous laissons tenter.
Une fois installés, nous partons à la découverte de la ville. Nous commençons par l’ascension du cerro San Bernardo, à pied. Il est possible de prendre un téléphérique, mais vu le prix, nous préférerons une petite suée, ce qui ne nous fera pas de mal. Nous sommes un peu en manque d’activité physique, ces derniers temps. L’ascension nous prend une vingtaine de minutes, tout en escaliers. Une fois en haut, nous sommes récompensés par la vue sur la ville. Mais surtout, on se bidonne en regardant les mecs se faire les muscles sur les appareils de musculation mis à la disposition de tous, sur fond de musique locale. C’est totalement décalé à cet endroit.

Nous redescendons ensuite en décidons de retourner à la gare routière pour prendre les renseignements au sujets des bus que nous devons prendre pour faire toutes nos visites ces prochains jours. Nous voulons d’abord aller visiter le parc national Los Cardones, plein de cactus géants. Pour ce faire, il nous faut prendre un bus direction Cachi et demander au chauffeur de nous arrêter sur la route. Le parc est au milieu de nulle part, alors il faut bien coordonner les horaires pour le retour. Nous trouvons les renseignements sans trop de difficultés, mais nous pouvons pas y aller avant après-demain, car demain, il n’y a pas de bus retour. Qu’à cela ne tienne, demain, nous irons visiter la Quebrada del Toro, une route spectaculaire qui part vers l’ouest de Salta. En fait, il s’agit de la route qui longe la voie ferrée du fameux Tren a las nubes. Le train est beaucoup trop cher pour nous, nous voulons donc suivre son itinéraire par la route. Pour cela aussi, nous trouvons les renseignements sans trop de problème. Il ne reste plus qu’à régler le problème du nord de Salta. Nous Voulons passer par les salinas grandes, d’immenses salines situées avant la frontière chilienne. Là encore, il faut prendre un bus local et se faire déposer sur le bord de la route. On ne peut pas obtenir les infos de Salta, car ce sont les bus de la région qui pourront nous renseigner. Par contre, nous savons quel bus prendre pour aller dans la Quebrada de Humahuaca, au nord de Salta, l’une des choses à ne pas manques dans la région.
Nous voilà donc à peu près prêts, il ne reste qu’à coordonner tout cela. Nous quittons la gare pour rentrer à l’auberge. La nuit tombe, nous en profitons pour découvrir la ville illuminée avant de rentrer.




Sur le chemin, nous nous arrêtons pas curiosité dans plusieurs agences de voyages, pour voir combien elles demandent pour le trajet que nous prévoyons faire en transports collectifs. Verdict : entre 260 et 300 par personne pour faire l’itinéraire complet en une journée. Nous tentons également l’agence de location de voiture : 300 pesos la journée, mais il faut ajouter l’essence. On calcule rapidement que tout est plus cher que le transport collectif, mais beaucoup plus pratique aussi. Du coup, on ne sait plus trop quoi faire, on est tenté par le tour guidé, pour une question de facilité, et par la voiture, parce que pour pas beaucoup plus, nous sommes libres d’aller où nous voulons et de nous arrêter partout. Finalement, nous choisissons de ne rien décider ce soir. La nuit porte conseil, et nous devons discuter avec la fille de l’auberge ce soir. Elle doit nous donner des tuyaux. Nous rentrons donc tranquillement nous faire à manger.