Nous voilà sur l’île de Chiloé. Nous sommes finalement arrivés hier soir à 22 h passées à Quellón, après avoir attendu au moins 30 minutes que le merveilleux navire de Naviera Austral fasse ses manoeuvres. Franchement, on en sait pas si c’est le capitaine qui est nul, le quai qui n’est pas adapté au bateau, ou la météo, mais ils ne sont pas rapides pour garer leur char… Bref, en sortant du port, nous pensons prendre la première rue à droite et aller directement à un hôtel pas cher. Sauf que oups, notre bon vieux Lonely Planet est, comme bien souvent, dépassé, et le port ne se trouve plus du tout là où il est indiqué sur le papier. Maintenant, il faut prendre un bus, affrété par la compagnie maritime (tout de même), pour rejoindre le centre ville. Sauf que là, il est quasiment 23 h, et nous ne sommes pas certains de trouver un endroit où dormir. Mais le bienveillant chauffeur de bus connaît quelqu’un qui tient une hospedaje. Ben oui, ça marche comme ça ici. Il nous y dépose et on y négocie la nuit à 6 000 pesos par personne, petit déj’ inclus. Pas si mal. Donc nous nous réveillons à Quellón, sous la pluie…

Il n’y a pas grand chose à faire ici, alors nous allons prendre notre ticket de bus pour Castro, la capitale de l’île. Il ne part que dans une heure, nous allons donc faire un petit tour rapide sur la costanera, puis faire un petit ravito au supermarché. Ça fait bizarre, le supermarché est grand et fourni. Nous voilà de retour dans la civilisation. Après un trajet de 2 heures, nous arrivons à Castro et passons rapidement à l’office de tourisme, qui ne nous renseigne pas sur grand chose. Nous savons déjà où nous voulons dormir, donc nous nous y rendons. La dame nous fait la nuit pour 8 000 pesos par personne au lieu de 10 000, simplement parce que nous lui disons que nous cherchons moins cher. Nous passons l’après-midi sur msn et Skype, puis sur Internet. De toute façon, il pleut toujours, alors les activités extérieures attendront demain, si on a de la chance… Nous sortons tout de même pour aller faire laver le linge, enfin, et prendre un café (un vrai, un expresso…) accompagné d’une grosse part de mille feuilles au caramel. Le soir, nous ressortons nous faire un petit resto de mets locaux : du saumon, ils vivent de cela ici. C’était bon, mais pas exceptionnel. Par contre, le resto situé dans un palafito (maison sur pilotis) tout en bois est bien sympa !


Nous allons nous coucher après ça. Il pleut toujours. Espérons que le temps se lève demain…