Comme prévu, nous nous levons à 2 h 30 du matin pour aller prendre notre bus à 3 h 10. Direction le nord, à 600 km, par la fameuse route 40. Pas grand-chose à raconter sur le trajet, si ce n’est que la route 40 est effectivement très dépaysante. C’est la pampa, et c’est à peu près tout. Les paysages changent peu, ou pas, mais c’est joli, ce désert.


De temps en temps, on passe dans des petits canyons, ça change un peu. Et parfois, une lagune apparaît, avec ses flamands rose. Par contre, les « villages » se comptent sur les doigts de la main, et en général, il ne s’agit que d’un hôtel qui fait station service et magasin en même temps. Le voyage nous prend 21 heures, pendant lesquelles on ne fait rien. Dans un bus, ce n’est pas l’idéal. Nous sommes contents d’arriver à Esquel à minuit et demie, avec une heure de retard. Et là, c’est la course, car nous avons réservé un auberge pour la nuit, mais elle ferme à 1 h du matin. Nous avions 1 h 30 de battement, mais avec 1 h de retard… Nous traversons donc la ville au pas de course pour arriver à 0 h 45 à l’auberge. Ouf ! Nous nous couchons après une douche rapide. On verra à quoi ressemble la ville demain.