Nous sortons de la capitale. Sur les conseils d’Ana, nous allons visiter Tigre, une ville située à 1 h de train de Buenos Aires, et le delta. La ville est la destination privilégiée des porteños (habitants de Buenos Aires) pour le week-end. Et on comprend pourquoi. C’est très joli, reposant, facile d’accès. On se promène dans la ville et au marché de fruits (on n’y vend plus de fruits, mais c’est là qu’arrivaient et étaient vendus les fruits cultivés dans le delta auparavant). Par contre, on y trouve de nombreuses boutiques d’artisans, et des restos. Nous nous faisons donc un petit plaisir et mangeons local : bife de chorizo (entrecôte) pour Stéphane, milanesa (escalope de bœuf panée) pour moi, mais on partage (Stéphane râlait un peu, mais finalement, comme son plat tardait à arriver, il ne m’en a pas voulu longtemps). Après ce bon repas, direction les quais pour une balade en bateau sur le delta. Ce delta est le troisième au monde, après le delta de l’Amazonie et le delta de l’Orenoque au Vénézuela.
Après notre petit tour d’une heure, nous repartons tranquillement vers la gare où nous reprenons le train pour Belgrano. On s’arrête au supermarché pour le repas du soir et on rentre. Et enfin, Laila est rentrée. Elle est opérée, normalement, cette fois, on lui a tout enlevé et elle devrait être tranquille. Mais la pauvre est complètement crevée et elle n’a rien mangé depuis au moins 24 h. Il faut la forcer à se nourrir, à la seringue, parce qu’elle ne veut pas prendre la nourriture solide. Mais elle mange, alors elle va se remettre tout doucement.
Demain, nous passons à la gare pour prendre notre prochain billet de bus. Nous voulions partir en train, mais la seule compagnie qui desservait notre destination n’avait pas l’air fiable du tout. Dommage, parce que ça coûtait deux fois moins cher que le bus.
Mélanie et Stéphane 