De l’Uruguay à l’Argentine

On n’a pas très bien dormi. La chambre en dortoir, c’est plus de notre âge, hi hi. Bon, ça nous a fait économiser quelques pesos, c’était l’intérêt, mais entre les ronflements des uns et le retour tardif et bruyant des autres, on était debout avant le réveil. Donc réveillés à 8 h pour partir à 10 h 15 prendre le ferry pour Buenos Aires, ça nous laisse le temps de bien déjeuner. On est dans les temps pour le ferry. La traversée dure 1 h, et comme on recule de nouveau d’une heure en Argentine, on arrive à l’heure à laquelle on part, soit 11 h 45. Le petit coup de gueule du matin : on s’est fait avoir pour le prix de la traversée. Enfin, un peu. En fait, il y a 3 compagnies qui font cette traversée. Mais l’une d’entre elle, Buquebus, a le monopole. Nous savions qu’il y avait plusieurs possibilités, mais lorsque nous nous sommes renseignés des prix à Montevideo, seule Buquebus était représentée. Et la vendeuse nous a conseillé de réserver le plus tôt possible car les prix augmentaient. Du coup, on n’a pas réfléchi, on a prix notre billet en revenant à la gare routière prendre le bus pour Colonia le surlendemain. Par contre, arrivés à Colonia, dégoûtés. Il y a 2 autres compagnies. J’ai regardé le prix pour une : 525 pesos uruguayens par personne. Nous avons payé plus de 1 800 à deux…
Toujours est-il que la traversée se passe bien et que nous arrivons à l’heure dans la capitale argentine.

Pas de photos du Rio de la plata, par contre, car il n’y avait pas de pont sur le ferry. Un peu décevant, quand même. Nous débarquons, je me fais piquer les fruits à la douane (grrrr…), les douaniers me perdent mon papier d’entrée de l’immigration argentine (re-grrrrr, ça vient d’arriver à Stéphane avec le papier de l’immigration uruguayenne), et nous voilà dehors. Il fait beau et chaud, c’est cool.
On va manger sur la Plaza San Martin. Cela nous laisse le temps de traverser la rue piétonne Florida, de voir du Maradona dans toutes les échoppes, et de récupérer une carte grossière du centre ville, un peu plus précise que celle de mon guide.

Une fois le repas terminé, nous devons nous rendre chez nos hôtes. Nous savons comment faire, nous ne savons juste pas où prendre le bus (toujours ces satanés bus en Amérique latine). Il nous reste bien le métro, hyper pratique, mais nous devons en descendre dans un coin qui n’est pas sur la carte. Trop loin…

Ça vous rappelle quelque chose ? Moi, j’ai eu la vague impression d’avoir déjà vécu ça. Pour ne pas renouveler l’expérience, nous suivons les conseils d’un gentil jeune homme qui nous voyait en train de lutter et qui est venu à notre secours.

Il nous dit d’acheter LE guide des routes de la ville, le Guia T. Il s’agit du plan complet par quartier, avec les lignes du bus qui s’y rendent et les lignes de métro. 25 pesos. Je ne sais pas si on s’en resservira, mais au moins, on a la carte du quartier où nous devons nous rendre. Alors là, du coup, c’est facile. On prend le métro, et on n’arrive que 30 minutes en retard au rendez-vous. Il n’y a personne chez Ana et Fer, mais la portera (gardienne d’immeuble, comme au Brésil, on retrouve des maisons barricadées et surveillées), Miriam, nous ouvre et nous laisse les clefs. Vive le couchsurfing !
Je fais une petite parenthèse ici, mais ce concept est vraiment top. C’est sûr, on ne sait jamais vraiment sur qui l’on va tomber, on peut parfois être déçu (on peut aussi décevoir…), mais je pense que l’idée redonne confiance en la nature humaine. C’est la deuxième fois que nous sommes vraiment reçus comme si nous allions chez des amis de longue date. On nous laisse les clefs sans même nous connaître, en nous disant de faire comme chez nous, on a l’appartement la journée quand les gens travaillent…

On se sent plus à l’aise, on partage plus avec les gens. Vraiment, la confiance, ça change tout ! Alors bravo aux gens comme ça, qui font confiance. Et merci Ana et Fer, qu’on ne connaît pas encore…
Alors nous faisons la connaissance d’Astor et de Laila, les deux chats de la maison. Il semble que Laila soit en chaleur, alors on risque de passer une nuit un peu agitée, mais ce n’est pas comme si nous avions un chat qui nous laisse dormir tranquille, alors ça ne devrait pas trop nous gêner. Ils sont tous les deux super câlins, enfin, surtout Astor.

Il ne nous reste plus qu’à faire la connaissance de leurs maîtres !


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